La Pleine Lune, fameuse phase où toutes les croyances irrationnelles ressurgissent
- C’est normal que je dorme mal, c’est la pleine lune !
- Dis donc, tu es bien énervé aujourd’hui, ne serais-ce pas la pleine lune ?
La Pleine Lune, ce moment où la lune est complètement éclairée par le Soleil et qui se reproduit tous les 29 jours, donne régulièrement lieu à des discussions et des débats sur son influence sur notre corps. Existe-t-il vraiment un lien entre le calendrier des lunes et nos émotions ?
La Lune rythme notre vie depuis la nuit des temps
A l’heure actuelle, nous bénéficions de technologies avancées pour nous positionner dans le temps. Il suffit de lever la tête vers un écran pour connaître la date et l’heure. Or, avant notre époque moderne, les Hommes devaient trouver d’autres moyens pour rythmer leurs journées, mois et années. C’est alors le cycle lunaire qui donnait le ton.
Par ailleurs, cette alternance entre Lune et Soleil était vu comme un signe des Dieux, qui réglaient ainsi le quotidien des mortels en définissant le jour, la nuit et les saisons. Les événements étranges pour l’époque, mais communs actuellement, tels que les étoiles filantes, les pluies de comètes ou les éclipses, demeuraient des signes divins, synonymes d’une vie supérieure à la nôtre.
La plupart des croyances populaires remontent à l’Antiquité, notamment celles concernant les vampires, loups garous et autres monstres légendaires. A l’époque, il n’existait pas d’électricité, le seul éclairage la nuit venait de la Lune. Forcément, lorsque celle-ci est pleine, elle éclaire davantage. C’est donc à ce moment du cycle, où les proies deviennent plus visibles, que les créatures ancestrales à dents longues ou à fourrure sortent pour chasser…
Il n’est pas rare d’entendre qu’il est conseillé de jardiner durant la Pleine Lune afin que les plantes poussent mieux. A l’époque, cela était attribué aux pouvoirs magiques de la Lune alors que de nos jours, nous avons conscience que cela résulte de la luminosité plus forte, bénéfique pour les plantations.
N’oublions pas que la nervosité accrue en ces périodes particulières, ainsi que les insomnies de certains ont contribué au mythe qui a su traverser les époques et qui perdure encore dans une ère pourtant moderne et rationnelle.
Mal-luné ou non ?
Les scientifiques se sont maintes fois penchés sur cette question pour déterminer si la Lune avait une influence quelconque sur notre quotidien. Ils ont enquêté dans les hôpitaux pour savoir s’il y avait effectivement un taux d’admission aux urgences supérieur durant la Pleine Lune que pendant le reste du mois. Les médecins et infirmiers ont confirmé que ces soirs-là, il y avait plus de monde qu’à l’accoutumée. Étonnant, non ? Peut-être pas.
Une analyse effectuée sur un service d’urgences psychiatriques a révélé que les jours de Pleine Lune, il y avait beaucoup plus de demandes d’hospitalisation de la part d’un tiers que de la personne malade. Concrètement, cela peut s’interpréter d’une manière simple : si la Lune n’a pas d’effet scientifique, elle a un effet psychologique très intense sur les gens. Ces derniers, dans les périodes de Pleine Lune, ont tendance à amplifier les éléments alentours à cause de leurs croyances, ce qui les pousse à agir en conséquence.
Mais d’autres hypothèses, tout à fait rationnelles, viennent appuyer la puissance de la croyance sur notre esprit. Un article publié sur le site internet du National Geographic met en avant notre mémoire sélective qui se souvient plus facilement des événements intervenus durant la Pleine Lune, aussi insignifiants soient-ils. Pour peu qu’ils se reproduisent à cette même période, nous assimilons alors immédiatement ce fait à la Lune et renforçons notre conviction dans son « pouvoir ».
Par ailleurs, une étude scientifique publiée dans Le Matin émet l’hypothèse d’une mémoire ancestrale, due à l’époque où la vie des Hommes était effectivement rythmée par les astres, pour expliquer ce comportement. Inconsciemment, nous reproduisons le schéma de nos ancêtres conditionnés par la Lune et le Soleil.
La 3ème explication nous vient de l’astrologue Marc Laurenson qui avance la possibilité d’une corrélation entre l’eau et la Lune. En effet, elle agit sur les marées terrestres alors pourquoi n’agirait-elle pas sur l’eau qui compose notre corps ? Au fur et à mesure que la Pleine Lune approche, la pression de l’eau dans notre organisme s’accroît, rendant ainsi les gens plus nerveux mais aussi plus sensibles à leurs émotions. Néanmoins, cette théorie ne semble pas si rationnelle car les marées se produisent, peu importe que la lune soit pleine ou non.
Enfin, les chercheurs du CERN imputeraient la nervosité ambiante, les crises d’insomnie et l’augmentation de l’anxiété, aux rayons électromagnétiques provenant de la lune complètement éclairée. Ces rayonnements exciteraient davantage nos hormones et activeraient les capteurs sensoriels de notre organisme. Cependant, aucune étude ne peut le prouver.
Sensible à la Pleine Lune ? Videz-vous la tête
Si malgré tout vous remarquez une différence entre ces 3 jours mensuels et le reste du mois, vous pouvez toujours prendre des mesures pour vaincre cette hypersensibilité temporaire. Commencez déjà par ne pas penser à la Lune et évitez de regarder le calendrier pour savoir où se situe le cycle lunaire.
Si toutefois cela ne suffit pas, alors programmez-vous des activités de relaxation (yoga, pilates, sophrologie, spa…) lors de ces moments de nervosité et prévoyez une hygiène de vie saine afin de lutter contre l’insomnie. Si vous dormez mal, vous serez encore plus stressé le lendemain et vous risquez d’exacerber vos croyances sur le pouvoir de la Lune.
L’influence de la Lune sur notre comportement semble être déterminée par les scientifiques. Cependant, il n’y a rien de surnaturel à cela, bien au contraire. N’oublions pas que le psychologique a tendance à prendre le pas sur le physique, donc si vous croyez dur comme fer à un pouvoir quelconque des astres, il y a de grandes chances de ressentir des symptômes durant la Pleine Lune. Mieux vaut ne pas y penser et menez sa vie comme un jour normal.
Maigrir avec la lune
Est-ce vraiment possible ? Carole Berger, coach alimentaire installée à Hawaii en a fait sa théorie. Elle a écrit un livre « Maigrir avec la lune » publié aux éditions Le Courrier du Livre. Elle y explique comment retrouver la ligne en s’adaptant aux phases de la lune.
Quels sont les principes de ce régime insolite ?
- Pendant le cycle de la pleine lune et de la nouvelle lune, c’est le « rendez-vous détox », comme le nomme Carole Berger : on pratique la monodiète en consommant qu’un seul aliment ou une seule catégorie d’aliments.
- Pas de fruits au dessert pour éviter les ballonnements. En revanche, jus de citron le matin et entrée crue (gaspacho, salade, radis, etc.) aident à déclencher la production d’enzymes de digestion.
- Répartir ses aliments. Le matin : fruits, fromages, aliments gras et lipides. Féculents au déjeuner, aliments sucrés au goûter. Dîner léger : fruits secs et compotes de fruits.
Selon l’auteure, vous pourrez maigrir en mangeant la quantité habituelle de nourriture, mais en la répartissant de manière différente sur les différents repas de la journée et en suivant les cycles lunaires.
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